Achèvement de la métaphysique et poésie
- Éditeur
- Gallimard
- Format
- Livre Broché
- Collection
- Bibliothèque de philosophie, Oeuvres de Martin Heidegger
- Catégorie
- Philosophie
- Langue
- Français
- Parution
- 03 - 2005
- Nombre de pages
- 189
- EAN
- 9782070772889
- Dimensions
- 140 × 230 × 10 mm
Résumé du livre
Achèvement de la métaphysique et poésie réunit deux cours que Heidegger souhaitait publier ensemble.
Le premier fut annoncé comme cours du semestre d'hiver 1941-1942 et s'intitule La métaphysique de Nietzsche. Le cours ne se présente pas comme un exposé de doctrine, mais amène à comprendre comment la pensée de Nietzsche est tout entière animée par la métaphysique - au point qu'elle lui donne son ultime visage. La volonté de puissance, le nihilisme, l'éternel retour de l'identique, le surhomme et la justice sont les cinq articulations fondamentales de cette pensée ; à leur écoute, Heidegger pense l'unité qui leur donne sens : celle de la métaphysique qui, à travers le penseur Nietzsche, s'achève tandis qu'elle se porte à son dernier accomplissement.
Le second cours fut annoncé pour le semestre d'hiver 1944-1945 sous le titre Introduction à la philosophie. Penser et poétiser. Il approfondit ce qui a déjà été vu dans La métaphysique de Nietzsche : l'achèvement de la métaphysique signe la nécessité du rapport entre pensée et poésie. Le rapport dont il est question est à proprement parler essentiel : il implique que pensée et poésie n'ont de teneur que si elles se rapportent l'une à l'autre, c'est-à-dire si elles ne cessent de s'apporter l'une à l'autre ce qui les fait être chacune elle-même.
Penseur de ce temps de l'achèvement de la métaphysique, Nietzsche en vient à être poète. Poète de ce temps, Hölderlin en vient à être penseur. Cette étonnante proximité de la pensée et de la poésie est méditée en sa référence à l'histoire, car Nietzsche et Hölderlin sont penseurs et poètes dès qu'il leur faut se confronter à ce qui, en notre temps, «est». C'est ainsi que la question du rapport entre pensée et poésie nous amène à penser à partir de ce qui nous concerne tous essentiellement.