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Incriminer et protéger

Éditeur
Dalloz
Format
Livre Broché
Collection
Essais de philosophie pénale et de criminologie
Langue
Français
Parution
01 - 2014
Nombre de pages
203
EAN
9782247127603
Dimensions
160 × 240 × 10 mm
CHF 67.00
2 à 3 semaines
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Résumé du livre

Ce onzième volume des Essais de philosophie pénale et de criminologie rassemble les derniers travaux menés dans le cadre de l'Institut de Criminologie et de droit pénal de Paris (Université Panthéon-Assas, Paris II). Ce sont les interventions aux journées d'études sur la récidive et les prises d'otage qui en forment le socle. Ainsi, universitaires et praticiens, juristes et psychiatres, se sont-ils réunis pour étudier, ensemble, à travers deux thèmes a priori distincts, l'articulation de l'incrimination et de la protection.

Pas de peine sans incrimination : tel est le principe de légalité des infractions et des peines proclamé par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Il revient donc au législateur de déterminer ce qu'il convient de poursuivre et de punir. Dans ce cadre, il n'est pas douteux que l'une des questions lancinantes de la politique pénale et pénitentiaire réside dans le traitement de la récidive au sens large du terme, c'est-à-dire aussi bien la récidive légale que la multiréitération d'infractions. Dans quels cas le délinquant et/ou le criminel doivent-ils être appréhendés plutôt sous l'angle du soin que de la punition ? Il s'avère qu'en dissuadant ou en sanctionnant, l'incrimination sert, dans le même mouvement, à protéger la victime potentielle d'une infraction, mais aussi à défendre la personne contre elle-même ou ses fréquentations.

La condamnation pénale n'est donc pas toute répressive ; elle peut aussi être curative. Même si la peine vise à sanctionner l'infraction à la loi et non à réparer le dommage subi par la victime, il est certain que la partie civile peut profiter d'un procès pénal pour se reconstruire. S'il est, à l'évidence, un domaine dans lequel la victime se retrouve dans un état de délabrement psychologique, c'est bien celui du terrorisme et des prises d'otage. Les protéger passe donc par l'incrimination et la surveillance policière. Mais, leur défense suppose également une réelle prise en charge sur le plan tant médical que social.