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Le collectif : le séminaire de Sainte-Anne

Éditeur
Ed. Champ social
Format
Livre Broché
Collection
Psychothérapie institutionnelle
Catégorie
Sociologie
Langue
Français
Parution
10 - 2005
Nombre de pages
218
EAN
9782913376403
Dimensions
20 × 30 × 30 mm
CHF 34.80
3 jours à 3 semaines
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Résumé du livre

Depuis l'élaboration improvisée, comme à l'accoutumée, de ce texte (1984-85) et sa première édition (1986), Jean Oury continue à bâtir des amers pour le «chemin qui se fait en marchant» au cours de ses séminaires mensuels de Sainte-Anne. Ces soirées sont d'une rare densité, comme le texte qui suit en témoigne, mais tout se lit aisément, tout se lie, se lisse, glisse.

Pourtant «Rome brûle» ; mais parce que, comme le dit le poète, «elle brûle tout l'temps», il faut bien continuer à penser, parler, écrire, témoigner, tout cela parfois dans la honte ; le rouge au front - au front de la folie - comme notre cher Tosquelles empoignant celle-ci au plus près des affrontements sanglants de la guerre civile d'Espagne. Car c'est là, des leçons de cette guerre, qu'il a bien fallu penser les rapports entre l'État et ses institutions d'État, ses «établissements», et le tissu d'institutions, les associations, amicales, clubs, syndicats, mutuelles, que dire encore !, créées pour être près du «singulier», de l'être cheminant.

C'est précisément là que l'ouvrage, où le lecteur va déambuler, jette une vive lumière. Saisissant une première articulation, celle de l'établissement et des institutions de cet établissement, puis une deuxième, celle entre ces institutions et un-chacun (comme le dit Tosquelles), cet opérateur qu'est le Collectif permet le jeu de cette double articulation. Une vraie relation triadique, donc d'un registre conceptuel. C'est là que Jean Oury, à l'instar de Lacan, de Peirce, propose d'identifier cet opérateur à ce que permet la double articulation dans le langage.

Quel bonheur de rendre possible par cette nouvelle édition la continuité de la diffusion de cette parole, de cette pensée !

Michel Balat