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Oasis égyptiennes : les îles des bienheureux Oasis egyptiennes

Éditeur
Actes Sud
Format
Livre Broché
Collection
BEAUX LIVRES
Catégorie
Histoire
Langue
Français
Parution
10 - 2008
Nombre de pages
157
EAN
9782742778416
Dimensions
220 × 250 × 10 mm
CHF 23.10
Indisponible (épuisé)

Résumé du livre

Les Egyptiens opposent la vallée, Kemet, « la (Terre) Noire », au désert, Deshret, « la (Terre) Rouge ». Le rouge, couleur assimilée à Seth, le meurtrier d'Osiris, symbolise l'extérieur, l'étranger, l'envahisseur : dans le désert, dit-on, régnent les puissances néfastes et les gens de la vallée ne s'y aventurent que de mauvaise grâce. Toutefois, quelques zones habitables, les oasis, ponctuent cet univers hostile. Dans le désert occidental, le Sahara égyptien, elles forment un chapelet parallèle au Nil qui se développe du nord au sud le long d'un sillon que suivait, dans les temps géologiques, un fleuve qui n'existe plus : Bahariya, Farafra, Dakhla et Kharga. Les atouts incontestables de ces régions marginales, occupées depuis l'époque préhistorique, incitent les pharaons à les coloniser très rôt, et ce sans doute dès le milieu du IIIe millénaire av. J.-C. Non seulement leur disposition facilite le contrôle constant des routes empruntées par les caravanes, mais elles constituent un bastion idéal contre les incessantes incursions libyennes. De surcroît, leurs activités économiques, aussi prospères qu'originales, apportent des ressources supplémentaires à l'Egypte. À ces quatre oasis s'ajoute la lointaine Siwa, située en plein coeur du désert libyque, qui, grâce à sa situation géographique, se trouve au carrefour d'influences égyptiennes, libyennes et grecques, ce qui permet à ses habitants de développer une culture et une histoire des plus originales.

Cet ouvrage propose d'apporter une vision globale des oasis dans leurs dimensions géographique, historique et archéologique. Il évoque également leur vie quotidienne, leur développement et leurs problèmes actuels, notamment celui de l'approvisionnement en eau, qui réclame des moyens techniques et financiers considérables pour la récupérer : le succès du projet Tochka, un canal amenant une partie des eaux du lac Nasser dans les oasis méridionales, devrait conduire à un essor économique important de cette région.