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Parodies d'opéra au siècle des lumières : évolution d'un genre comique BEAUCE: Parodies d'opéra siècle Lumières

Éditeur
Presses Universitaires de Rennes
Format
Livre Broché
Collection
Le Spectaculaire, Série Théâtre
Catégorie
Arts et spectacles
Langue
Français
Parution
03 - 2017
Nombre de pages
465
EAN
9782753527225
Dimensions
170 × 210 × 20 mm
CHF 35.70
3 jours à 3 semaines
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Résumé du livre

Parodies d'opéra au siècle des Lumières

Évolution d'un genre comique

Comment concevoir qu'un livret d'opéra ait pu être réécrit pour des marionnettes ou sous forme de pantomime ? Peut-on imaginer qu'une oeuvre lyrique ait suscité plus de huit parodies ? Sait-on que Louis XVI et Marie-Antoinette avaient leur parodiste attitré ? Les réécritures comiques d'opéra, représentées sur les théâtres de la foire et des boulevards comme à la Comédie-Italienne de Paris et sur les théâtres privés, connaissent une vogue étonnante au siècle des Lumières.

Parodier l'opéra, ce n'est pas écrire contre l'opéra, mais plutôt participer à sa promotion en jouant le double jeu de la critique et du divertissement. Les parodistes comme Fuzelier, Favart, Romagnesi ou Despréaux, manient autant l'art des vaudevilles que celui du pastiche, et possèdent une riche culture littéraire et musicale. Des opéras de Lully à ceux de Gluck, rares sont les oeuvres à succès qui n'ont pas été parodiées. Retracer l'histoire de cette pratique permet d'entrer dans les arcanes de la vie théâtrale des Lumières, où les frontières entre culture populaire et culture élitiste sont brouillées, où l'opéra, l'opéra comique et la parodie évoluent sans se quitter des yeux.

Taxée de « mauvais genre » par certains, décrite comme un « spectacle gai, varié et même magnifique » (d'Argenson) par d'autres, la parodie d'opéra n'est pas un épiphénomène ; ce qui se joue avec elle, tout au long du XVIIIe siècle, c'est une certaine idée du théâtre comique en musique.