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Qui es-tu ? : singularité, identité, relation personnelle : actes des journées de l'Association des philosophes chrét...

Éditeur
Lethielleux
Format
Livre Broché
Collection
Collection des Actes des journées de l'Association des philosophes chrétiens
Catégorie
Religion
Langue
Français
Parution
01 - 2012
Nombre de pages
184
EAN
9782249620874
Dimensions
160 × 240 × 10 mm
CHF 29.50
2 à 3 semaines
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Résumé du livre

Qui es-tu ?

Singularité, relation, identité personnelle

On connaît l'alternative de l'humoriste Desproges : êtes-vous de ceux qui préfèrent généraliser ou de ceux qui préfèrent particulariser ? Le tiers n'est pas exclu. Il y a la présence et la puissance du singulier. Nous allons argumenter contre cette sorte de maladie de la pensée qui nous rend incapable de faire droit au singulier.

La philosophie a longtemps privilégié la question « qui suis-je ? » et l'anthropologie scientifique la question « qui est-il ? ». Mieux vaut passer par l'analyse interrogative, en faisant droit à un type de question généralement sous-estimé, la question « qui ? » et notamment celle-ci : « qui es-tu ? ». « Et vous qui dites-vous que je suis ? » L'affaire Jésus, le singularissime, introduit et maintient parmi les hommes une grandiose question « qui ? ». Elle est devenue la pierre de touche de l'attitude spirituelle devant l'absolu.

La question « Qui es-tu ? » met l'accent sur la notion de personne conçue dans sa singularité, sa différence et ses relations, bref en son identité personnelle. En anticipant sur le questionnement, disons que pour autant il faut relier le singulier à l'universel ou à l'absolu. Peut-être en associant à sa « déduction » transcendantale de type philosophique sa déduction transcendante de style théologique.

N'importe quelle philosophie, n'importe quelle théologie ne sait pas identifier les porteurs de la singularité : la voix, le visage, la vocation, la relation interpersonnelle... Encore faut-il rendre au singulier la logique qu'il mérite et ne pas le rabattre sur le particulier ou l'individuel.

Sur la question de la singularité, nous voulons pouvoir croiser une fois encore l'essentiel chrétien et l'essentiel philosophique. On a demandé aux auteurs de respecter autant que possible la problématique d'ensemble.