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Vous serez comme des dieux

Éditeur
Parole et Silence
Format
Livre Broché
Collection
Sagesse et cultures
Catégorie
Religion
Langue
Français
Parution
02 - 2009
Nombre de pages
418
EAN
9782845736214
Dimensions
160 × 240 × 30 mm
CHF 53.50
Indisponible (épuisé)

Résumé du livre

« Sur l'aventure de l'athéisme dont ce livre retrace quelques péripéties et relève les contradictions, les premiers chapitres de la Genèse projettent une singulière lumière. Nous lisons ainsi que Dieu créa l'homme à son image et ressemblance. La théologie chrétienne n'a cessé de méditer sur cette affirmation fondatrice de l'anthropologie.

« Dans le mystère trinitaire, le Fils, égal au Père, en est l'image parfaite, tandis que, puisque la créature est infiniment distante du Créateur, en l'homme l'image de Dieu est imparfaite. L'être qui est image tend donc, d'un désir d'ordre ontologique, à rejoindre, dans une union qui soit la plus parfaite possible, sa cause et son origine. Seul le don de la grâce l'introduit dans l'amitié divine et dans la filiation adoptive, comblant, et au-delà, le désir naturel.

« La prise de conscience de la condition de créature est aussi prise de conscience du rapport au Créateur et du chemin qui conduit à Lui. Elle commande l'attitude d'adoration et d'obéissance. L'être de l'homme a ainsi une relation à Dieu, dont il est l'image.

« L'intervention du Tentateur porte sur cette relation, suscitant doute et confusion sur sa vraie nature. En accueillant sa voix, l'homme se fait l'égal de Dieu. Il revendique pour lui une totale autonomie, indépendance et souveraineté. Il se fait l'égal de Dieu et devient son rival. Comment, en effet, deux suprêmes souverainetés peuvent-elles co-exister ? L'élimination de l'Autre est inscrite dans la logique de la désobéissance. La relation à Dieu elle-même demeure, même quand le vrai Dieu est rejeté. Le besoin religieux d'adoration ne peut être arraché du coeur de l'homme, et on demandera a de faux dieux, à des idoles, de satisfaire ce besoin. Par là, l'homme, s'attribuant une souveraineté absolue, tombe dans la servitude. »
Cardinal Georges Cottier